среда, 21 декабря 2011 г.

le joueur d'échecs

Dimanche, le 18 déc.
 Théâtre Espace Marais
Le joueur d'échecs

LE JOUEUR D'ECHECS


Le joueur d'échecs de Stéfan Zweig
Mise en scène Sissia Buggy

vers agenda du joueur d'échecs
Adaptation théâtrale Claude Mann
Durée du spectacle 1h15
Reprise exceptionnelle :
au Théâtre Espace Marais
22 rue Beautreillis 75004 Paris
Réservation : 01 48 04 91 55
1939, sur un grand paquebot de luxe, on pourrait croire que tout y est calme et paisible.
Après l'effervescence du départ, on se détend sur fond de jazz et l'on parle de tout et de rien.

A bord, se trouve un éminent champion d'échecs Czentovic. Rustre et imbu de lui-même, il n'est pas là pour se ' commettre avec des joueurs de troisième ordre '. Mais ' un inconnu ' ou plutôt ' un anonyme ' va entrer dans la partie. L'atmosphère bascule. Qu'est ce qui pousse cet homme distingué à se confronter à ' cette mécanique ' ?
joueur00L'action se resserre et nous plongeons dans l'univers Nazi. Sonorités violentes. Cris. Le pont du transatlantique se transforme en une cellule étroite. Alternance du passé et du présent. Passé si présent, si fort, que l'on ne peut s'en défaire. Images indélébiles, enfouies dans le plus profond de la mémoire.
Puis, à nouveau une accalmie. Le décor est planté : c'est l'arène, un ' combat à mort ', un combat à la folie. Le champion ébranlé restera seul avec son échiquier. Dommage...
Ce que le public en dit :
Magnifique partie! Bravo à toute la troupe pour cette soirée qui nous a fait oublier le froid et la grisaille... fidèle adaptation du livre, mise en scène originale, jeu des acteurs sans artifice mais empreint d'émotion et de justesse. soulignons également l'accueil chaleureux dans ce lieu atypique et attachant, les sourires, la gentillesse et la spontanéité à la fin du spectacle pour répondre aux questions.nous y retournerons sans hésitation car ' l'étranger' de camus vu il y a quelques mois nous avait déjà conquis!!!
Génial! Courez voir cette pièce! sur un texte remarquable (le joueur d'échec de stephen zweig), le jeu des acteurs (même malades!) est vraiment très bien! il retransmet tout à fait l'atmosphère du livre. et il n'est pas utile d'avoir lu le livre pour apprécier : mon ami en est sorti ravi. petit plus : la salle permet de se sentir vraiment très proche des comédiens (on est sur le même plan)et ces derniers sont vraiment très sympas
Pièce fidèle et captivante Vous ne serez qu'agréablement surpris par l'adaptation et la mise en scène de cet oeuvre singulière de stefan zweig. la pièce réussit à garder l'essentiel du message de l'auteur, et donne parfaitement vie aux personnages torturés des deux joueurs d'échecs. félicitation pour la mise en scène et le jeu de son et lumière dont les effets soutiennent parfaitement la crédibilité du propos. a recommander donc !
Fidéle à la nouvelle J'était curieux de voir comment cette nouvelle pouvait être adaptée en pièce, et je ne fus pas déçu ! le jeu des acteurs, ainsi que quelques jeux de lumière suffisent à nous transporter dans l'univers de stephen zweig. joseph morana, notamment, nous offre une performance d'une rare intensité, dans le rôle de l'homme mysterieux capable de tenir tête au champion du monde. la salle est assez compacte; on est par moments à un mètre des acteurs.
Très bon ! J'avais adoré le livre de zweig et du coup étais impatiente d'en voir l'adaptation sur scène... c'est réussi !! un vrai plaisir, bravo aux comédiens et au metteur en scène pour cette belle interprétation du sujet. a voir !
Talentueux ! Aussi bon que l'étranger... Joseph morana confirme son talent dans la transcription théatrales de textes classiques, éminemment bien choisis, et joue à merveille ce rôle de personnage torturé qui lui va comme un gant. très bonne mise en scéne (éclairages et choix de musique) qui réussit à faire vivre la pièce à partir d'un dispositif très simple. une petite déception pour le personnage de czentovic, mais un mc connor du tonnerre !



Note de mise en scène


Parler d'une mise en scène est toujours difficile :
Une mise en scène se ressent, se vit, s'explique-t-elle ?
Je pourrai dire que les miennes sont plutôt des sortes de chorégraphies minimalistes, où les mots débordent, remplies de sentiments et où le temps comme étiré vers l'infini se resserre petit à petit jusqu'à finir par couper le souffle. L'atmosphère y est primordiale, se sont des mises en ambiance.
Ici on est sur un paquebot de luxe. On pourrait croire que tout y est calme et paisible, on se détend sur fond de jazz après l'effervescence du départ et l'on parle de tout et de rien. A bord, se trouve un éminent champion d'échecs Czintovic, rustre, imbu, de lui même. Il n'est pas là pour se 'commettre avec des joueurs de troisième ordre'. Mais ' un inconnu' ou plutôt 'un anonyme' va entrer dans la partie. L'atmosphère bascule. Qu'est-ce qui pousse cet homme distingué à se confronter à ' cette mécanique'. L'action se resserre : nous plongeons dans l'univers nazi. Sonorités violentes. Cris. Le pont du transatlantique se transforme en une cellule étroite. Alternance du passé et du présent, si fort qu'on ne peut s'en défaire. Images enfouies dans le plus profond de la mémoire : indélébile. Puis à nouveau une acalmie. Le décor est planté. C'est l'arène. Le 'combat à mort', combat à la folie. Le champion ébranlé restera seul avec son échiquier, lui aussi confronté à la solitude. Dommage...



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